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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 14:19
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Une histoire aussi vraie que la vie elle-même

Un jour, on demanda à un éminent expert en Finances d’expliquer cette
crise économique d’une façon simple pour que Monsieur Tout-le-Monde puisse
en comprendre les causes.

Voici son explication.

Un individu se présenta un beau jour dans un village où il n’avait jamais
mis les pieds auparavant et il offrit, à tous ses habitants, 100 € pour
chaque âne que ceux-ci voudraient bien lui vendre.

Une bonne partie des habitants lui vendirent aussitôt leurs ânes.

Il revint le lendemain dans ce même village et offrit un prix encore plus
élevé, soit 150 €, pour chaque âne, et une fois encore une grande partie
des habitants lui vendirent leur âne.

Les jours suivants, il offrit 300 € et les habitants qui ne l’avaient pas
encore fait vendirent les derniers ânes existants.

Constatant qu’il ne restait plus un seul âne dans le village, il offrit 500
€ par tête en faisant savoir qu’il passerait les acheter dans huit jours et
il quitta le village.

Mais le lendemain, il envoya sur place son associé avec les ânes qu’il
avait achetés dans ce même village et avec ordre de les proposer à 400 €
l’unité.

Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine
suivante, tous les villageois achetèrent ses ânes à 400 € par tête et
celui qui n’avait pas assez d’argent en emprunta. Au bout du compte, les
habitants du village achetèrent tous les ânes du canton.

Comme il fallait s’y attendre, cet associé disparut tout comme avait
disparu son collègue et plus jamais on ne les revit.

Résultat : le village se retrouva plein d’ânes et endetté jusqu’au cou.


Telle est l’histoire que raconta cet expert en Finances.

Observons la suite des évènements.

Ceux qui avaient emprunté de l’argent ne pouvant plus revendre leurs ânes
furent dans l’incapacité de rembourser leur emprunt. Et ceux qui avaient
prêté l’argent vinrent se plaindre auprès de la Municipalité en expliquant
que s’ils ne rentraient pas dans leurs fonds, ils seraient ruinés et que,
comme ils ne pourraient plus continuer à prêter de l’argent, c’est tout le
village qui connaîtrait la ruine.

Pour que les prêteurs ne se retrouvent pas en banqueroute, le Maire, au lieu
de donner de l’argent aux habitants du village pour payer leurs dettes, le
donna aux prêteurs. Mais ces derniers, même après avoir retrouvé une grande
partie de leurs fonds, ne firent pas un trait sur les dettes des habitants du
village lequel continua à être tout aussi endetté qu’avant. Le Maire
dilapida le budget de la commune laquelle se retrouva également endettée.
Alors il se tourna vers les autres communes et leur demanda de l’argent, mais
ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient pas l’aider parce que
puisqu’elle était ruinée, elles n’étaient pas sûres de pouvoir
récupérer les sommes qu’elles lui prêteraient.

Résultat :

- Les petits malins du début de l’histoire sont pleins aux as.

- Les prêteurs ont vu leurs gains assurés et, désormais, un tas de gens
leur verseront les remboursements d’emprunts avec les intérêts et ces
prêteurs auront, en outre, un titre de propriété sur des ânes désormais
dévalués avec lesquels jamais les habitants du village ne parviendront à
éponger la totalité de leurs dettes.

- Beaucoup de gens sont ruinés et ont définitivement perdu leur âne.

- La Mairie est également ruinée.

Résultat, mais est-ce le dernier ?

Pour résoudre tout ça et sauver le village, la Mairie baissa le salaire de
ses fonctionnaires.
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     "La lutte politique qui aboutit à la victoire d'un candidat, avec, par exemple 51% de l'ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système qu'ils n'ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela c'est la dictature. Cette lutte politique peut aussi aboutir à la victoire d'un appareil ne représentant que la minorité, notamment lorsque les voix des électeurs se répartissent sur un ensemble de candidats dont l'un obtient plus de voix que chacun des autres considéré à part. Mais si l'on additionnait les voix obtenues par les « battus », cela donnerait une large majorité. Malgré cela, c'est celui qui a le moins de voix qui est proclamé vainqueur, et son succès est considéré comme égal et démocratique ! Mais en réalité il s'instaure une dictature sous des apparences démocratiques. Voilà la vérité sur les régimes politiques qui dominent le monde actuel. Leur falsification de la vraie démocratie apparaît clairement: ce sont des régimes dictatoriaux."   Mouammar KADHAFI

. "La démocratie directe, quand elle est mise en pratique, est indiscutablement et incontestablement la méthode idéale de gouvernement. Comme une nation, quelle que soit sa population, ne peut être rassemblée pour discuter, étudier et décider de sa politique, les sociétés sont détournées de la démocratie directe, qui est demeurée une idée utopique éloignée de la réalité. Elle a été remplacée par de nombreuses théories de gouvernement, telles que les assemblées parlementaires, les coalitions de partis, les référendums. Toutes ont conduit à isoler le peuple de l'activité politique, à usurper sa souveraineté, et à confisquer son pouvoir au profit d' « appareils de gouvernement » successifs et en conflit, qu'ils soient individu, classe, secte, tribu, Parlement ou parti."  Mouammar KADHAFI

. "La propriété pourrait bien changer de mains, le résultat serait le même: le travailleur demeure un salarié tant qu'il n'a pas été rétabli dans son droit sur sa propre production, et que celle-ci continue à être détournée au profit de la "collectivité" ou de l'employeur.La solution finale à ce problème consiste à abolir le salariat, par la libération de l'homme de l'asservissement dans lequel celui-ci le maintient." (Mouammar KADHAFI)

. "LE LOGEMENT est une nécessité pour l'homme et sa famille. Il ne doit appartenir à personne d'autre qu'à lui. Un homme n'est pas libre quand il habite une maison louée. En matière de logement, la politique suivie par les Etats a consisté à réglementer la location en bloquant ou en augmentant les loyers. La seule solution radicale et définitive est l'accession à la propriété. Dans la société socialiste, nul ne peut être maître des besoins de l'homme. Personne ne peut dans cette société, bâtir un logement autre que pour lui-même et ses héritiers. La maison de l'individu étant un de ses besoins fondamentaux, nul ne peut construire dans le but de louer."  Mouammar KADHAFI

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